Devoir de français

Voici une lettre d'amour que j'ai dû écrire comme devoir de français... dites-moi ce que vous en pensez.

Baston ! … ?

Par
Pierre-Hugo Lemonde

« Toi,

Première fois que je t’ai vue, tu bastonnais contre mon armée de braves, pour ta liberté! Tu guerroyais vaillamment contre un incessable flot de guerriers ornés de plusieurs trophées macabres aux sourires grimaçants. Tes gestes étaient vifs et pleins de prestance. Et même mes plus courageux soldats finissaient en charpie, broyés par tes gestes meurtriers et ta lame vive. J’étais tombé en admiration devant tes mouvement et la façon dont tu semblait survivre à des situations impossibles. Par trois fois j’ai envoyé mes braves à l’assaut et par trois fois tu les a renvoyés, en plusieurs morceaux. J’écris sur ce papier dans le but de me rapprocher de toi, même si ce n’est que pour venir t’achever. Je vais écrire d’autres choses sur le papier comme ce que je pourrais faire pour t’aider a vivre facilement sans être harcelée par mes braves guerriers, la façon dont tu pourrais survivre sans problème. Par contre si tu brûle le papier maintenant, si tu ne l’a pas déjà fait, tu ne pourras pas lire la suite.

Tu dois sûrement me prendre pour une brute sans cervelle mais je ne le suis pas, enfin c’est ce que je crois. Et c’est ce que je veut que tu voit en moi. Ma façon de tuer ne correspond pas à ma façon d’aimer. Je peut être aussi tendre qu’un porc cuit sur le feu longuement ou qu’un poulet rôti. Cette admiration que j’ai pour toi me brûle tel un cochon sauvage recevant une flèche de feu dans le postérieur. Ne rit pas, c’est très douloureux.

Tu sais, si tu viens vivre avec moi, la vie sera facile. Je suis un cuisinier respectable et je peut couper du bois avec ma hache et mes gros muscles. Je sais faire du feu aussi, car mes braves adorent faire brûler des villages. Je pourrais te servir de compagnon d’escrime aussi, car tout le monde a besoin de toujours plus de pratique. Je peut aussi fabriquer ma propre bière ! Tu vois, j’ai besoin d’orge, de blé, de houblon ou d’autres bases et tout un tas d’autres ingrédients. Je pourrais te protéger et tu pourrais le faire pour moi. Tu pourrais repeindre mon château et faire reluire les planchers. Et moi, lorsque les ennemis seront en dedans j’encrasserai ton travail avec leur sang et leurs tripes.

Je t’aiderais dans les tâches ménagères et tu m’aiderait à crever mes ennemis, ce serait une relation stable… exactement comme le proverbe « œil pour œil, dent pour dent. »Donc si je fait quelque chose qui t’aide, tu fait quelque chose pour m’aider, tu comprend? Si moi je me comprend alors tu dois me comprendre aussi, tu es si intelligente.

Il est possible que je soit une brute sans cervelle, mais n’est-ce pas la ce qui fait mon charme?

Gustave de Silensbury